Kinovisions à Marseille -Une jeunesse allemande- Avant-première lundi 28 septembre à 20h00 au cinéma LE CESAR

UNE JEUNESSE ALLEMANDE

Un film documentaire de JEAN-GABRIEL PÉRIOT (France-1H33)

Sortie Nationale : le 14 OCTOBRE
AVANT-PREMIÈRE LUNDI 28 SEPTEMBRE à 20h00 au cinéma LE CESAR

Séance en partenariat avec Le Festival KINO VISIONS (première édition du Festival du Cinéma en Langue Allemande à Marseille) et avec Le Goethe Institut de Marseille

en présence du réalisateur JEAN-GABRIEL PÉRIOT

DÉBAT co-animé par Wilfried Meynet (Germanofilm) en collaboration avec Le Vidéodrome 2 (Cinéma-Videoclub-Librairie-Bistrot)

 

Synopsis : La Fraction Armée Rouge (RAF), organisation terroriste d’extrême gauche, également surnommée « la bande à Baader » ou « groupe Baader-Meinhof », opère en Allemagne dans les années 70. Ses membres, qui croient en la force de l’image, expriment pourtant d’abord leur militantisme dans des actions artistiques, médiatiques et cinématographiques. Mais devant l’échec de leur portée, ils se radicalisent dans une lutte armée, jusqu’à commettre des attentats meurtriers qui contribueront au climat de violence sociale et politique durant « les années de plomb ».

Jean-Gabriel Périot est né en 1974. C’est en 1998, au sein du service courts métrage et création de Canal Plus, puis comme monteur pour des documentaires pour Arte et France 3, qu’il gagne une expérience en montage de documentaire. Il travaille en parallèle avec plusieurs chorégraphes et sur la vidéographie pour des expositions au Musée du Quai Branly, avant de s’engager en 2000 sur ses premiers travaux personnels. Il construit souvent ses films à partir d’archives préexistantes ; photographies, films, fichiers internet… Son oeuvre dégage une réflexion sur le statut polymorphe de la violence dans nos sociétés. Tout passe par le pouvoir des images, sans discours, sans commentaires : une pensée-cinéma. À travers ses films, Jean-Gabriel Périot joue de la manipulation d’images : affectionnant les montages syncopés, il quitte l’esthétique pour travailler le discours – forcément politique -, il sort de l’image pour s’attaquer à l’espace. Il aime brouiller les pistes en jouant des genres du cinéma (documentaire, expérimental, fiction, animation), il se place souvent là où on ne l’attend pas.

Festival de Berlin Panorama 2015 (film d’ouverture) – Cinéma du Réel 2015 Prix de la Scam